Après cette période de pandémie, il fallait peindre pour retrouver ses marques. Les scènes de rue ont constitué une source d'inspiration et je retiens ces 4 maternités. Au fil du temps, l'adulte répète les mêmes gestes au quotidien. Cet enfant vulnérable a besoin de soins. Maintenant que nous ne pouvons plus ignorer la fragilité de nos vies, nous savons que nous sommes tous bien vulnérables. Nous avons dit et redit "prenez soin de vous". Mais oui, prenons soin de nous tous.
Prenons soin aussi de notre environnement. Toute cette nature mérite notre attention. Pour illustrer cette fragilité j'ai choisi de présenter des feuillages, des fleurs et puis les gouttes de rosée prises dans la toile d'araignée du matin dessinant une constellation. Lorsque l'infiniment petit rejoint l'infiniment grand.
Et puis que serait la peinture si elle ne permettait pas de passer dans le monde de l'imaginaire; Deux jardins extraordinaires sont donc présents dans ma collection.
Et puis, que seraient toutes ces choses sans les hommes que nous sommes, Pour illustrer le bonheur des hommes dans leur vie personnelle et dans leur vie collective j'ai choisi deux peintures : "Les retrouvailles" évoquant la joie de la soirée lorsque chacun se donne droit au repos, à l'affection. "Les jours heureux" moment collectif de retrouvailles entre amis cette fois. J'ai choisi un moment de danse. J'aurais pu prendre bien d'autres scènes.
Tout de même, on ne peut ignorer ce qui se passe dans le monde. Cette guerre à nos portes. Cette guerre qu'on n'imaginait plus possible sur notre continent. Cette guerre qui tue et détruit comme toutes les guerres. Nous devons à nouveau dire que nous ne voulons pas que les différends entre les hommes se traitent de cette façon-là. C'est pourquoi je retiens cette colombe de la paix réalisée à partir d'une calligraphie dont je ne connais pas l'origine, document gardé dans mes tiroirs et ressorti à cette occasion.
Toutes mes peintures sont réalisées à l'aquarelle.